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La “PHILAUTIE-thérapie”?
A priori la “thérapie par et pour l’amour de soi” a l’air d’une plaisanterie.
Nouveau concept mielleux? Evidence? Est ce bien sérieux?
Ou encore, est ce que cela ne nous enferme pas dans une sorte de regression narcissisme toxique?
La question , à la fois simple et perturbante, est “quel est l’état de mon amour propre“.Dans toutes ses ramifications.
Ou bien “Comment est ce que je me vis?”. Quelle est la première réponse qui vous vient? Y voyez vous un lien avec la manière dont vous recevez, percevez, abordez, investissez ce qui vous arrive, ce que vous souhaitez, ce qui vous entoure?
L’amour de soi retrouvé est comme une source, une substance nourricière, un catalyseur. Et cela vient irriguer énormément de domaines de notre vie. En fait, tous.
C’est pourquoi je fais le choix de placer cette valeur au centre du processus. D’en faire la fondation. Pour nombre d’entre vous cela fait gagner un temps fou. Cela ouvre, regénère (voir article précédent) et permet de reprendre contact avec nos élans créateurs.
Alors la “philautie thérapie”, pour qui, ou pour quoi?:
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Souffrance au travail,
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Perte de repère, de sens, d’inspiration,
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Dépression , rupture, deuil,
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Somatisations,
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Schémas toxiques répétitifs
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Difficultés relationnelles
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Besoin de changement
Vous pouvez me joindre au 06 01 63 22 65 pour plus d’informations
Bien à vous,
PHILAUTIE THÉRAPIE? L’amour de soi comme libération.
J’ai souvent eu à faire à cette question : “oui mais quelle différence entre l’amour de soi et la complaisance“?
La complaisance entraîne une satisfaction immédiate mais avec un déni des conséquences toxiques ou immobilisantes de ce que nous acceptons. De nous, de l’autre.
Elle entraîne le repli, l’amertume et la macération dans l’oubli de l’essentiel, de nos véritables besoins et aspirations.
Elle nous rétréci, nous dévalorise, et, est souvent liée à la comparaison et la compétition avec autrui. Nous faisons des choix moribonds, défavorables.
Elle donne une sensation de stagnation.
Le développement de notre amour de soi assure un terreau fertile qui nous ouvre de nouveaux horizons et nous ressource face à l’inconnu ou la difficulté.
Il s’agit de nourrir des forces créatrices.
Curiosité , générosité, allégresse et audace en sont les principaux fruits.
Il est salvateur!
Nous nous revalorisons. C’est-à-dire que nous respectons profondément et avec lucidité ce dont nous sommes capables, ou ce que nous sommes prêts à apprendre pour évoluer.
Nous sommes disponibles et bienveillants , et tout notre rapport au monde et à autrui en est transformé.
Nous accueillons ce qui advient et participons à ce qui nous épanouit avec confiance, persévérance, humour malgré les défis et obstacles qui peuvent se présenter. Nous repérons et dissolvons les nœuds et tensions inutiles avec aisance.
S’aimer vraiment nous affranchît et nous mobilise!
Pour finir s’occuper de son épanouissement propre va avoir un impact indiscutable sur celui de ceux qui nous entourent! Cela tombe sous le sens.
N’hesitez pas à m’appeler pour plus d’informations, 06 01 63 22 65.
UNE THERAPIE DE L’AMOUR DE SOI? Ou, le coté joyeux de la force.
Comment cela se présente-t-il?
A partir de vos ressentis, associations, aspirations, donc ce que vous aurez besoin de partager, déplier de ce qui vous encombre, gêne, étouffe, bloque, pèse, diminue, terrifie, bref, à partir de tout ce materiel déployé au cours des séances, nous trouverons en vous les ressources favorisant un rapport amoureux, autrement dit apaisé, fertile, joyeux à vous même, à votre corps, à votre vie, à vos projets, au monde.
A l’aide d’exercices concrets de visualisation, de relaxation, d’écoute intuitive, de liberation émotionnelle et énergétique, ou tout simplement par une parole libre et vécue, et mon engagement à vous accompagner vers votre pouvoir révélateur et créateur, vous allez recontacter votre élan vital et ainsi élargir le champ des possibles.
La thérapie corps-parole-sens a pour vocation de faire de vous l’éclaireur éclairé de votre épanouissement. Pour de nouveau vous émerveiller et vous enthousiasmer.
Les deux mots clé : INSPIRATION et TRANSFORMATION.
De celles qui pourront vous (re-) mettre en JOIE et MOUVEMENT. Et vous donner accès à des perspectives nouvelles.
Eliosee Benoist
06 01 63 2265
CONCOURS DE BRECHES
Trouver la brèche…Vous voyez ce dont je parle? Porter attention, baisser la garde, se décaler un instant, modifier la focale, et laisser entrer la couleur...En plein milieu de l’écume et de l’asphalte.
Il s’agit d’une merveilleuse attitude pour laisser se faufiler des rayons de sourire dans le programme inévitable de nos journées. Et c’est un jeu d’enfant…
L’autre jour, j’avais un important rendez vous de travail dans le fin fond du 17eme, et plusieurs personnes m’attendaient. Une certaine ligne de RER s’était totalement arrêtée suite à un incident. Par effet boule de neige, les lignes de métro pour les correspondances étaient tellement saturées qu’il fallait faire la queue derrière une immense foule pour accéder…aux quais.
Je suis donc sortie pour tenter d’attraper un bus. Les arrêts se remplissaient de gens espérant se rapprocher de leur destination.
Je me suis accordée quelques secondes pour décider si j’allais céder au stress, ou au contraire rester détendue et disponible. C’est le temps qu’il faut pour trouver la brèche…Quelques instants, ou trois respirations profondes par exemple. Ce qui ne veut nullement dire se laisser aller ou renoncer! Au contraire! Vous permettez à votre esprit une merveilleuse disposition. Celle qui favorise les chemins de traverse. La destination reste la même elle!
J’étais déjà très en retard. Plutôt que de m’agiter, m’énerver, faire monter inutilement mon taux de cortisol, autant savourer. Avec calme. Beaucoup de gens s’étaient mis à marcher. J’ai pu constater que la plupart étaient plutôt détendus. Souriants. L’aurais je remarqué si je m’étais révoltée contre les circonstances au lieu de les accepter et d’y ajuster ma voile? On ne voit plus rien du monde lorsque l’on se contracte.
Les bus étaient évidemment tous pris d’assaut. J’avais réussi à avancer un peu mais il restait pas mal de route. De plus en plus de gens, on ne pouvait pas tous monter, l’autre bus tardait à arriver…
C’est alors qu’un de ces autocars touristiques à deux etages ralentit et se retrouve juste en face de moi…Je regarde le chauffeur, il me regarde, je toque à la porte, lui demande dans quelle direction il va, si je peux monter pour m’avancer, il accepte avec une grande gentillesse “pour votre sourire”. Il y avait juste quelques touristes russes dans le fond du véhicule, j’étais joyeuse et contemplais la ville qui défilait. Vous pouvez être touriste dans votre quotidien! Est ce que s’amuser nous empêche d’atteindre la destination du jour? si tant est que cette destination soit claire. Pourquoi ne pourrait elle pas bouger aussi? Bref.
Arrivée plus près de mon lieu de rendez-vous, j’étais totalement perdue! Il n’y avait personne alentour…sauf, un petit monsieur avec un plan de Paris à la main. Il ne savait pas où il était mais semblait ravi de me montrer le chemin. “Vous savez, faut s’entr’aider hein…” me dit-il.
J’étais très en retard. Mais qu’est ce que le retard? Si nous avons pu commencer à travailler à partir d’un état de détente et donc d’ouverture et d’inspiration, le cours des événements avait plutôt été orienté de manière benefique non? Ho certes c’est une petite histoire. Le plus important c’est que nous avons tous la clé des champs au fond de la poche.
Chaque instant est une occasion de recevoir et transmettre douceur et enchantement. C’est un choix TOUJOURS disponible. Vous arriverez bien suffisamment à temps.
Bien à vous,
pourquoi voir un psy?
C’est vrai après tout, pourquoi consulter? “Aller voir quelqu’un”, comme il est dit avec suffisamment de flou pour ne pas créer trop de remous, est certes de nos jours plutôt répandu. Payer pour parler? Il est tout à fait légitime de se poser la question.
L’ami, le parent, le collègue, ou le voisin, à supposer qu’ils soient disponibles et d’une bonne écoute peuvent aider à formuler, identifier, ou soulager ce qui fait mal. Parfait!
Oui, mais imaginons aussi qu’il s’agisse d’une souffrance plus profonde, d’une lassitude plus intense, d’une confusion persistante, d’un sentiment de détresse sous jacente, prête à prendre le dessus. Certes le besoin peut être nié, ou remis à plus tard. Mais Imaginons qu’il y ait comme une “insuffisance” vous voyez? Elle peut être diffuse, elle peut être liée à une situation particulière, elle peut se traduire par “je me sens perdu, ou incompris, ou “qu’est ce qui ne va pas et pourtant quelque chose ne va pas!”, ou encore, “je ne me sens pas capable, je ne sais pas ce que je veux, ou encore, ‘comment surmonter cet événement abominable(perte, séparation, choc etc) ?etc. Bref il existe une multitude de traduction de cette insuffisance. Qui nous pétrifie parfois.On se sent envahi ou démobilisé. Paralysé ou vaincu. Alors, pourquoi ne pas “voir quelqu’un?”.
- Qu’est que la ou le psy a que les autres n’ont pas? Qu’est ce qu’un psy offre de plus?
Je vais vous donner mon opinion d’ex patiente: UN PSY NE VOUS DOIT RIEN ET VOUS NON PLUS. Je m’explique.
Dans la rencontre avec un professionnel du monde psy, il se passe (dans le meilleur des cas, mais il n’y a que des cas particuliers…Donc ce serait un peu long ici d’en dresser le répertoire), il se passe donc cette chose absolument extraordinaire! Quelqu’un est au “service” de notre psyché. De ses manifestations et obscurités. Nos plaintes trouvent réception. Réception active. Ce qui n’a rien à voir avec réaction!
Quelqu’un nous offre un espace de LIBERTE sécure et stable. Et cette liberté est assurée en grande partie par le fait que cette personne ne nous doit rien! Donc il peut être touché mais il tient le coup. Il est présent, mais pas obligé .Nous le voyons un moment jusqu’à ce que nous n’en n’ayons plus besoin. Mais il ne nous “doit” ni admiration, ni politesse, ni compassion ( ou ce que vous voulez). Entendons nous bien! C’est un être humain, sensible, attentif, pouvant éprouver des choses auprès de vous! Mais il n’y a pas tout un passif qui va le mettre en “réaction”.
Il est sincèrement intéressé par ce qui vous arrive. Il s’engage parce qu’il le souhaite. Sinon rien n’est possible. ET CE N’EST SURTOUT PAS PAR DEVOIR. S’il est dans le devoir, excusez moi mais cela ne tiendra pas la route.
Et nous, patients, ou clients, nous choisissons de venir parce que justement ce que nous revendiquons va peut être lui être balancé mais ne le concerne pas! CELA NE LUI EST PAS ADRESSE !
Quelqu’un va être là à nos cotés, jusqu’à ce que nous trouvions notre rivage.
Il observe, sans juger, sans enfermer, sans chercher à nous transformer en ce que nous ne voulons pas (ou plus) être. Il ne nous impose pas des conclusions qui ne nous correspondent pas. Il ne cherche pas à nous voler la vedette! C’est notre cheminement qui importe. Il va le favoriser. Le stimuler. En permettre l’épanouissement. Et nous ne lui devons rien! Puisque nous le payons! Nous sommes libre de toute “dette” dans cette relation là. Et cela donne une extraordinaire liberté. De celles qui favorisent inspiration et énergie nouvelle.
Cela dit, une conversation en attendant le bus peut parfois produire des effets merveilleux. Voire une véritable prise de conscience! Cela arrive. Restez ouverts.
Je reviendrai une autre fois sur la question de la dette.
N’hesitez pas à m’envoyer vos témoignages et réactions.
Bien à vous,
E.B.
Thérapeute plutôt que psychothérapeute
Etymologiquement “qui prend soin“. Je trouve ce terme par son coté générique, plus…stimulant. Non qu’il s’agisse de retrancher la part psychique. Disons plutôt qu’il s’agit de l’incorporer. Et de ne pas la réduire à ce qu’il advient sur le plan mental seulement. Vous voyez?
On appelait ainsi dans l’ancienne egypte certains groupes d’ascètes qui se retiraient pour étudier les textes, jeuner etc. Il se décalaient, se mettaient à l’écart du monde pour réfléchir, commenter, discuter.
Ce n’est pas cette dimension qui m’apparait la plus adéquate mais cela dit… pouvoir se mettre à l’écart du tumulte, du quotidien, de l’habituel, du “rationnel” pour réfléchir, sentir, chercher m’apparait indispensable dans cette profession. Pour accueillir le SINGULIER.
Je choisi de travailler de la manière la plus holistique possible. Je tiens compte de ce qui se passe aussi bien sur le plan physique, qu’émotionnel, intellectuel, spirituel etc. Je ne cherche pas à étiqueter. A classifier. A “adapter” le patient à une méthode particulière. Ou un style de vie. Je ne cherche pas à appliquer une même grille de lecture à tout ceux qui viennent me voir. Pourquoi ne pas parler aussi de votre diététique par exemple?( après tout cela signifie à l’origine “régime de vie”). Vous voyez?
Je suis juste quelqu’un qui prend soin. Le reste se joue et s’organise en fonction de chaque personnalité.
Bien à vous,
E.B.